8 Février, 2019 – 1 Thessaloniciens 5:18

Rendez grâces en toutes circonstances.
—1 Thessaloniciens 5:18

Considérez la valeur de la reconnaissance.
Ça étouffe la couvée. Nous sommes tous enclins, dans certaines humeurs, à nous plaindre de notre sort. Tout le monde a, à un moment ou à un autre, imaginé qu’il vivait une période particulièrement difficile dans ce monde. Il faut espérer que, dans d’autres humeurs, nous avons honte de nous-mêmes pour une telle couvaison. Mais comment empêcher sa récurrence? Une aide précieuse sera l’habitude de remercier Dieu. Ensuite, si un esprit sombre surgit, au milieu d’une phrase plaintive, nous exprimerons soudainement notre gratitude et nous nous moquerons peut-être de la folie d’une telle pensée.
La reconnaissance apaise la détresse. Ceux qui sont très affligés – et n’ont pas l’habitude d’être reconnaissants – ne trouvent parfois dans le souvenir des joies du passé qu’une aggravation du chagrin présent. Il en va autrement avec ceux qui ont appris à être habituellement reconnaissants. Pour ceux-ci, le souvenir d’heures plus heureuses reste un réconfort.
La reconnaissance aide à apaiser l’anxiété. Remarquez ce que l’apôtre dit aux Philippiens: «Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces» (Phil. 4: 6-7). Remarquez que nous devons prévenir l’anxiété par la prière quant à l’avenir avec des actions de grâce pour le passé.
La reconnaissance ne peut manquer d’approfondir la pénitence. “La bonté de Dieu vous pousse à la repentance” (Romains 2: 4). Quand nous avons l’habitude de rappeler avec gratitude les bontés et la miséricorde de notre Père céleste, nous percevons plus clairement et déplorons plus profondément le mal du péché contre lui, et plus encore, cela nous aidera à passer de nos péchés à son bienheureux service.
La gratitude illumine l’espérance. “J’aime penser à la miséricorde passée, et le bien futur implore.” Si nous avons été habitués à fixer des étapes importantes de la miséricorde de Dieu sur le chemin de la vie, alors chaque regard en arrière nous aidera à regarder vers l’avenir avec plus d’espoir empreint d’humilité.
La reconnaissance renforce l’endurance et l’effort. Nous savons tous combien il est plus facile et efficace de travailler avec ceux qui travaillent avec bonne humeur, et l’essence même de la gaieté se trouve dans la reconnaissance du passé et dans l’espoir pour l’avenir.
—John A. Broadus

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